Il s’intitule simplement « Carla », le film dédié à Fracci, la plus grande danseuse italienne de tous les temps. Un film mémorable, librement inspiré de l’autobiographie de l’artiste « Passo dopo passo – La mia storia » (Pas à pas – Mon histoire), qui retrace le parcours humain et professionnel d’une icône de la danse mondiale. Alessandra Mastronardi joue le rôle de celle que le New York Times appelle la « prima ballerina absolue ».
Le film événement sera diffusé en exclusivité dans les cinémas les 8, 9 et 10 novembre.
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Réalisé par Emanuele Imbucci, le film est à ne pas manquer également parce qu’il a été réalisé avec la consultation directe de Carla Fracci elle-même, de son mari Beppe Menegatti et de leur collaboratrice historique Luisa Graziadei. Le tournage a eu lieu entre Rome, Orvieto et Milan. Pour la première fois de son histoire, le Teatro alla Scala a ouvert ses portes à une production de fiction pour célébrer une artiste qui a fait ses premiers pas à l’académie de danse de la Scala en 1946, a obtenu son diplôme en 1954 et est devenue prima ballerina en 1958.
Le récit commence par l’histoire de Carla en tant qu’enfant dans l’immédiat après-guerre, puis en tant qu’adolescente et jeune femme dans le Milan des années 1950 et 1960 : l’histoire passionnante d’une grande excellence féminine de notre pays.
L’histoire de Carla Fracci (et celle racontée dans le film) est celle du courage et de l’abnégation, des sacrifices qu’elle a faits pour intégrer l’école de danse à ses premiers triomphes. L’histoire raconte également son amour pour son mari Beppe Menegatti et la grande force de volonté de l’artiste, qui est revenue à la danse peu après son congé de maternité avec Noureev, alors que beaucoup prédisaient la fin de sa carrière.
Le directeur Emanuele Imbucci raconte la rencontre avec Fracci comme suit. « Je garderai toujours avec moi la grande émotion du moment où Mme Fracci est venue assister à notre tournage à la Scala avec son mari et leur affectueuse collaboratrice Luisa Graziadei. J’ai gravé dans mon esprit l’expression d’Alessandra Mastronardi, qui a abordé ce rôle avec tant d’engagement et de passion, alors qu’elle écoutait ses conseils sur scène, et je me souviens bien du regard que la dame lui a lancé de derrière son masque. Je considère comme un privilège d’avoir pu regarder dans ces yeux et d’avoir retrouvé cet amour intense pour la grâce, pour cette danse tant adorée dont Carla Fracci restera à jamais l’étoile la plus lumineuse ». Et aussi : « Carla Fracci était une femme qui a connu d’innombrables succès, qui était attentive à sa relation avec son public, mais qui a toujours su défendre l’indépendance de ses propres choix. J’ai commencé à lire son autobiographie et j’y ai trouvé la figure forte et déterminée que j’attendais, mais aussi les souvenirs surprenants d’une tendre enfant déplacée dans la campagne par les bombardements, qui était déjà capable de saisir dans la nature les premiers éléments d’harmonie, cet équilibre qui l’inspirera tout au long de sa carrière ».
Le film raconte l’histoire de Fracci du « point de vue du ‘personnage de Carla’, l’être ‘avec elle’ accompagnant le spectateur dans une vision à travers ses yeux et ses sensations », dit le réalisateur. Il a poursuivi en disant : « la rencontre à Milan avec Mme Fracci et son mari Beppe Menegatti confirme le sentiment de force et de fierté de ce couple, mais aussi de profonde humanité. En feuilletant les pages de leurs souvenirs communs à travers les photos de famille et les nombreuses représentations, nous leur montrons aussi les croquis des décors et des costumes préparés pour le film : derrière les masques que Covid nous impose, on peut clairement lire dans leurs yeux à quel point ils aimaient intensément tout ce qu’ils faisaient. Une vie extraordinaire, faite de rencontres mémorables, mais aussi de petits gestes et d’une profonde affection.
