Les monstres sont essentiels dans un film de science-fiction, et le réalisateur de Dune, Denis Villeneuve, n’est que trop conscient des conséquences désastreuses qu’une créature mal conçue peut avoir sur un film, en particulier les bêtes emblématiques comme les Sandworms que les fans attendaient avec impatience de voir sur grand écran.
Les vers géants d’Arrakis sont l’une des caractéristiques de Dune. Aucune adaptation du roman de Frank Herbert ne les a supprimés, et pour cause : ils sont géniaux. Lorsque c’est le tour de Denis Villeneuve, le réalisateur franco-canadien est déterminé à rendre justice aux monstres.
Dans une interview accordée à Entertainment Weekly, Villenueve a révélé son processus et son studio pour concevoir le parfait ver de sable :
« Il était important pour nous que le ver ressemble à un animal raisonnable. Pour vivre des millions d’années dans le désert, il faut une espèce qui a évolué et construit une protection contre les éléments. Sa peau doit être suffisamment épaisse pour se protéger dans le pire des environnements. Plus important encore, lorsque vous le voyez, il a aussi une qualité sacrée. On a l’impression d’être devant une énorme présence, une intelligence différente, quelque chose qui dépasse notre façon de penser. »
Tout comme un costumier doit tenir compte de l’environnement d’un personnage, un créateur de « monstres » doit également tenir compte de l’habitat dans lequel ils seront vus à l’écran. On peut dire qu’au final les Sandworms ont été très appréciés par le public et que leur rendu à l’écran a été plus que satisfaisant.
Nous vous laissons avec notre critique de Dune et les motivations de Villenueve pour faire Dune en deux parties.
