Huawei, la fille du fondateur, essaie de conclure un accord pour que les accusations américaines soient abandonnées.

Le ministère américain de la justice est en train de discuter d’un accord avec les avocats du directeur financier de Huawei, Meng Wanzhou, fille du fondateur de la société, qui lui permettrait de revenir en Chine depuis le Canada. Les négociations entre les avocats de Meng et le ministère de la justice ont commencé après l’élection présidentielle américaine il y a un mois, mais on ne sait toujours pas quel type d’accord pourrait être conclu.

Meng, 48 ans, a été arrêté au Canada en décembre 2018 sur la base de mandats d’arrêt américains. Elle est accusée de fraude bancaire liée aux relations commerciales de Huawei avec l’Iran, qui fait l’objet de sanctions américaines. Meng pense qu’elle n’a rien fait de mal et refuse donc de porter le chapeau. Le Wall Street Journal, qui a été le premier à signaler un éventuel crime, a déclaré que l’accord serait conditionné à l’admission des infractions pénales.

Une source consultée par l’agence Reuters a déclaré que les négociations ne semblent pas faire partie d’un accord plus large avec Huawei. La société chinoise n’a pas voulu se prononcer sur la question, tout comme le ministère de la Justice. Les négociations ont lieu après que l’administration Trump ait ciblé les activités du géant chinois des télécommunications dans le monde entier pour tenter de contrer ses ambitions de fournir des réseaux 5G de nouvelle génération. En faisant pression sur d’autres pays pour qu’ils retirent Huawei de leurs réseaux de téléphonie mobile, les États-Unis ont déclaré qu’ils craignaient que cet équipement puisse être utilisé par Pékin pour espionner. L’entreprise a nié à plusieurs reprises cette accusation.

Lundi, Meng retournera à la Cour suprême de Colombie-Britannique pour éviter l’extradition vers les États-Unis.

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