Le pape François a appelé aujourd’hui (samedi) à la création de « lois urgentes, sages et justes » en faveur de l’environnement, alors qu’il recevait les représentants des parlements réunis à Rome à l’occasion du sommet climatique de Glasgow (COP26).
« Nous devons aux jeunes, aux générations futures qui méritent tout notre engagement, de pouvoir vivre et d’avoir de l’espoir, et pour cela nous avons besoin de lois urgentes, sages et justes qui dépassent les barrières étroites de nombreux environnements politiques », a-t-il insisté.
Ceci afin qu’un « consensus adéquat » puisse être « atteint dès que possible » pour fournir des « moyens fiables et transparents » dans la lutte contre l’urgence climatique.
L’Italie a organisé cette semaine une réunion interparlementaire pour préparer la 26e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26), qui se tiendra dans la ville britannique de Glasgow du 1er au 12 novembre prochain.
Parmi les participants à cette conférence à Rome figuraient le président du Congrès des députés espagnols, Meritxell Batet, et le président du Sénat espagnol, Ander Gil.
Ainsi que la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, qui a eu ce samedi une audience privée avec le pontife au Vatican.
François a déclaré aux représentants parlementaires que « la protection de notre maison commune » ne consiste pas seulement à « sanctionner les pratiques négatives, mais aussi et surtout à encourager et à stimuler de nouvelles voies » vers l’objectif fixé.
« Ce sont des aspects essentiels pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris et contribuer au succès de la COP26″, a-t-il déclaré en vue du sommet, auquel il enverra son secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, au nom du Saint-Siège.
Dans ce sens, il a demandé que les travaux parlementaires pour le sommet de Glasgow « soient éclairés par deux balises importantes : celle de la responsabilité et celle de la solidarité ».
Tout cela afin d’avancer, a dit le pape, dans une « transition vers un modèle de développement plus intégral et inclusif » et dans lequel les effets sur l’emploi doivent être pris en compte.
« Il s’agit d’un défi important et complexe, mais l’humanité a les moyens de faire face à cette transformation, qui nécessite une conversion véritable et réelle et la ferme volonté de la relever », a-t-il prévenu.
