Les scientifiques montrent des images du premier « ouragan spatial » à apparaître au-dessus du pôle Nord

Un groupe de scientifiques des États-Unis, de Chine, de Norvège et d’Angleterre a publié des images construites à partir de données électroniques de ce qu’ils ont appelé un « ouragan spatial », un cyclone de 620 miles de large qui est apparu à environ 125 miles de hauteur au-dessus du pôle Nord et a bombardé d’électrons la haute atmosphère terrestre.

Selon l’étude publiée par les scientifiques dans la revue Nature Communications, c’est la première fois que la communauté scientifique trouve des preuves du phénomène et la première fois que des images d’un « cyclone spatial » qui a plané au-dessus du pôle Nord pendant huit heures en août 2014 sont publiées.

Comme l’a expliqué Larry Lyons, professeur de sciences atmosphériques et océaniques à l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA), à NBC News, ils ont découvert le phénomène après avoir analysé les données recueillies par les satellites qui ont détecté des anomalies dans la haute atmosphère au-dessus du pôle Nord.

M. Lyons a expliqué que le « cyclone spatial » présentait des caractéristiques similaires à celles des ouragans et des typhons qui touchent chaque année les pays côtiers et qui déposent de grandes quantités de pluie et génèrent des vents violents.

Cependant, les bras en spirale de l' »ouragan spatial » ont chargé le plasma de l’extérieur, où ils ont montré une plus grande force, jusqu’à l' »œil », où le flux de plasma était moindre. Il en résultait un bombardement constant d’électrons sur la haute atmosphère.

Le groupe de scientifiques a souligné que ces « ouragans de l’espace » sont le produit de décharges de plasma provenant du Soleil, dans un phénomène connu sous le nom de « vents solaires ». Lorsque ces « nuages » saturés de particules chargées électriquement passent près de la Terre, ils alimentent les orages magnétiques.

M. Lyons et son équipe ont déclaré qu’ils allaient analyser d’autres échantillons de données pour déterminer la fréquence de ces « ouragans de l’espace », ainsi que leur taille et leur fréquence.

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