Tôt ou tard, il fallait que ce soit le tour de Blanche-Neige de se retrouver dans le collimateur de la culture de l’annulation. Le baiser que le prince donne à la jeune fille pour la réveiller de la malédiction de la pomme empoisonnée, mis en scène au parc d’attractions Disneyland d’Anaheim, en Californie, qui a rouvert ses portes après un verrouillage de 400 jours, a soulevé un vif débat.
Le manège dédié à Blanche-Neige, intitulé « L’effrayante aventure de Blanche-Neige », a été rénové dans un style techno et rebaptisé « Le souhait enchanté de Blanche-Neige »… Dommage qu’elle n’ait pas demandé ce baiser ou qu’elle ne l’ait pas cherché : elle dormait.
Pour ouvrir le dossier du baiser non consenti, une critique faite sur le site Sfgate, le San Francisco Gate. Selon les journalistes Katie Dowd et Julie Tremaine, l’émission, oui, est « vraiment belle », mais ce baiser « ne peut pas être le véritable amour si seul l’un des deux est conscient de ce qui se passe ».
De plus, « apprendre aux enfants à s’embrasser, quand l’un d’eux n’est pas conscient, n’est pas bon ». L’examen a suscité une série de commentaires et de positions discordantes. Disney parviendra-t-il à faire revivre Blanche-Neige sans le véritable baiser qui a marqué l’histoire du dessin animé ?
