Joyeux anniversaire de Maggie Smith

Plus d’un demi-siècle sur le devant de la scène. Maggie Smith, l’une des actrices les plus aimées de Grande-Bretagne, est née à Ilford, un quartier du nord-est de Londres, le 28 décembre 1934. Elle est le troisième enfant de Nathaniel Smith et Margaret Hutton Little, après les jumeaux Alistair et Ian.

Maggie Smith a remporté deux Oscars : celui de la meilleure actrice en 1970 pour son interprétation dans « Jean’s Odd Will » et celui de la meilleure actrice de soutien, neuf ans plus tard, pour « California Suite ». Mais ce n’est pas tout : dans sa salle des trophées personnelle, il y a aussi trois Golden Globes, sept BAFTA, quatre Emmy Awards et un Tony Award.

Maggie Smith a fait ses premiers pas au théâtre, à l’Oxford Playhouse, puis s’est installée aux États-Unis jusqu’à ses débuts, en 1955, dans une émission de la BBC. Les premiers signes tangibles de sa stature sont apparus à un jeune âge. En 1958, à l’âge de 24 ans, elle a été nominée pour le prix de la meilleure première actrice aux BAFTA pour « Without Tomorrow ». C’est en 1965 que s’est produit le véritable tournant. A 30 ans, elle est choisie par Patrick Barton, Stuart Burge et John Dexter pour jouer le rôle de Desdémone dans « Othello », où elle joue aux côtés de Laurence Olivier. Cinq ans plus tard, elle a remporté la statuette tant convoitée et le prix BAFTA, les détonateurs d’une carrière qui n’a jamais été interrompue depuis. Au tournant des années 70 et 80, elle participe à « Murder on the Nile » aux côtés de Mia Farrow et Angela Lansbury, remporte son deuxième Oscar et son deuxième Golden Globe grâce à « Room with a View » et un autre BAFTA, pour Meilleure Actrice, pour « The Secret Passion of Judith Hearne ».

Elle a ouvert les années 1990 en remportant le Tony Award de la meilleure actrice pour la pièce « Lettice and Lovage » et l’année suivante, elle était Wendy Moira dans « Hook », où elle jouait aux côtés de Robin Williams et Dustin Hoffman. L’année suivante, elle est sur le plateau de « Sister Act », où elle confirme sa capacité à jongler avec la maîtrise dans différents rôles. Elle a clôturé le siècle en remportant son septième BAFTA pour « Le thé avec Mussolini » de Franco Zeffirelli. En ce début de millénaire, à l’aube de ses 70 ans, elle aurait toutes les conditions pour bénéficier d’une sortie de scène bien méritée, mais la relance vaut le double. En fait, les jeunes commenceront à l’aimer pour son rôle de Minerva McGranitt dans la saga Harry Potter, le dernier défi d’une carrière légendaire. Entre-temps, à 69 ans, elle a complété sa collection de récompenses, en remportant un prix qui lui manquait encore : l’Emmy Award de la meilleure actrice pour « My Home in Umbria », un téléfilm de Richard Loncraine. Le petit écran lui en donnera une autre, grâce au rôle de Violet dans Downtown Abbey de 2010 à 2015.

Mariée deux fois, à l’acteur Robert Stephens de 1967 à 1975 et à la dramaturge Beverly Cross d’août 1975 jusqu’à sa mort en mars 1998, Maggie Smith a deux fils : Chris Larkin et Toby Stephens, nés de son premier mariage et tous deux devenus acteurs.

Les dernières actus

Pour continuer

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici