Viola Davis a parlé à Oprah Winfrey de son covedette dans le film Netflix Ma Rainey’s Black Bottom, le regretté Chadwick Boseman, en racontant que l’acteur ne se souciait pas du tout de la célébrité.
« Ce que je retiendrai de son héritage, c’est son intégrité », révèle l’actrice oscarisée à l’hôte historique, expliquant comment ce mot, bien que fortement galvaudé de nos jours, s’applique parfaitement à Chadwick Boseman « Je sais que les gens disent ça beaucoup, si souvent que c’est devenu ridicule. C’est quelque chose qui est maintenant dit aussi fréquemment que le terme « brillant » est utilisé. Mais le fait est qu’il n’y a pas beaucoup d’intégrité là-bas. »
« Je pense qu’il faut beaucoup de courage pour être authentique. Comme on dit, ‘Le courage, c’est juste la peur exprimée par des prières' », a-t-il poursuivi, faisant à nouveau référence à la star de Black Panther. « Mais je pense que Chadwick n’était pas intéressé par la célébrité qui vient avec le fait d’être un acteur de cinéma, mais ce qui lui importait vraiment, c’était d’être un grand artiste. »
« Avec Chadwick, on avait l’impression qu’une force supérieure était à l’œuvre. Quelque chose de transcendant », et ajoute une anecdote particulière sur le tournage de Ma Rainey’s Black Bottom : « Il apportait son djembé dans la loge et commençait à jouer. Et il me disait : « Viola, je joue pour moi-même ». Je me moque que les gens qui m’entendent pensent que je joue mal, même si on l’appelle le tambour parlant. On dit qu’il prend l’esprit de celui qui le joue. »
