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Pour tout ce que l’on entend sur les abeilles de nos jours, il est difficile de croire qu’elles et leurs ruches sont capables de survivre à une éruption volcanique.
Mais les sauveteurs qui ont découvert des ruches sous la cendre des éruptions de septembre à La Palma, dans les îles Canaries, ont récupéré non pas une, ni deux, mais cinq ruches et tous leurs résidents bourdonnants après les avoir déterrées 50 jours après avoir été enterrées.
Étonnamment, les abeilles avaient survécu en créant de la propolis, une matière résineuse qu’elles utilisaient pour boucher les trous de leur ruche, les protégeant ainsi des cendres étouffantes.
En sécurité à l’intérieur, elles se sont maintenues en vie en mangeant leurs réserves de miel d’hiver, que les apiculteurs n’avaient, comme par hasard, pas collectées.
Au printemps, chacune des ruches pouvait abriter 30 000 à 40 000 abeilles individuelles, fournissant un énorme service de pollinisation sur les îles.
Selon le Calgary Herald, certains des sauveteurs ont subi une ou deux piqûres, mais bien sûr ils n’en ont pas tenu rigueur aux abeilles.
Une des six ruches enterrées n’a pas survécu, ce qui, selon les scientifiques, a été déterminé par la proximité de la ruche par rapport au volcan – plus la ruche est proche, moins les cendres qui tombent sont nocives.
La propolis est un antibiotique connu, que les abeilles utilisent pour désinfecter régulièrement la ruche, surtout après la visite d’un ours, d’un singe ou d’un autre animal dont la fourrure peut contenir des parasites.
Les humains consomment de la propolis depuis des millénaires, et elle est encore vendue aujourd’hui comme remède naturel contre le rhume et comme complément de soutien immunitaire.
(Regardez la vidéo de Mère Nature pour cette histoire ci-dessous).
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