Les monarques migrateurs de l’Ouest sont beaucoup plus nombreux à se rendre sur leurs sites d’hivernage de la côte californienne, ce qui est un signe d’espoir pour cette population en difficulté.
Monarques à Pismo Beach, CA par Steve Corey, licence CC
Ces rapports sont particulièrement bienvenus après que la population ait atteint un niveau historiquement bas l’année dernière.
Le comptage officiel de cette année n’a pas encore commencé. Il aura lieu avec l’aide de plus de 100 scientifiques de la communauté lors du 25e comptage annuel des monarques de l’Ouest à l’occasion de Thanksgiving, qui débutera le 13 novembre. Pourtant, ces premiers rapports signalent la possibilité d’un rebond des effectifs.
Le 16 octobre 2021, plus de 1 300 monarques ont été comptés sur le site d’hivernage de Pacific Grove ; ce site n’avait pas accueilli un seul papillon monarque lors du comptage de l’année dernière.
La même semaine, Pismo State Beach Monarch Butterfly Grove et un site adjacent ont compté environ 8 000 monarques, contre moins de 300 papillons l’année dernière.
D’autres estimations plus modestes et des observations de bénévoles et du public ont commencé à affluer de la région de la baie, de Santa Cruz, de Monterey, de Big Sur, de Ventura, de Los Angeles et d’ailleurs.
Jusqu’à présent, il semble qu’il y ait plus de 10 000 monarques facilement comptabilisables sur les sites d’hivernage.
Le faible dénombrement de moins de 2 000 monarques en 2020 fait suite à deux années où l’on a compté moins de 30 000 papillons chaque année.
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« Nous sommes ravis que les papillons monarques migrateurs n’aient pas disparu de l’ouest des États-Unis », a déclaré Emma Pelton, biologiste principale de la conservation et responsable du monarque de l’ouest pour la Xerces Society for Invertebrate Conservation. « Ces premiers comptages nous donnent l’espoir que, si nous travaillons tous ensemble, nous pouvons encore ramener les monarques de l’ouest. »
Le comptage annuel bénévole de Thanksgiving des monarques occidentaux est coordonné par la Xerces Society for Invertebrate Conservation et Mia Monroe, fondatrice du comptage et coordinatrice bénévole de longue date. Il est financé en partie par l’U.S. Fish and Wildlife Service.
C’est le principal moyen de connaître le statut de la population migratrice de monarques de l’Ouest.
Pourquoi les chiffres semblent-ils meilleurs cette année ?
Comme pour les autres insectes, les populations peuvent fluctuer d’une année à l’autre, en fonction de la température, des précipitations, de la disponibilité de la nourriture et d’autres facteurs.
Il s’agit probablement d’une combinaison de tous ces facteurs, y compris des conditions favorables sur leurs lieux de reproduction.
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Les monarques occidentaux ne bénéficient toujours pas de la protection juridique qui leur permettrait d’obtenir les ressources nécessaires à la reconstitution de la population, mais de nombreuses mesures peuvent être prises pour améliorer leurs chances.
La Xerces Society et ses partenaires s’efforcent de garantir l’abondance des ressources florales. Ils encouragent les Californiens à planter des espèces nectarifères, notamment des fleurs qui fleurissent au début du printemps (février-avril) mais aussi à l’automne (septembre-octobre) – surtout des espèces végétales indigènes, mais surtout des asclépiades indigènes. Xerces fournit plus de détails ici.
De nombreux projets de restauration de l’habitat sont actuellement en cours pour améliorer et restaurer l’habitat de reproduction et d’hivernage des monarques en Californie, mais il en faut davantage.
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La législation proposée au Congrès, y compris le Monarch and Pollinator Highway Act (qui fait maintenant partie du projet de loi sur les infrastructures) et le Monarch Act (qui se concentre sur les monarques occidentaux), pourrait fournir un financement essentiel pour la restauration de l’habitat et la recherche, si elle est adoptée.
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