NICE – « Je comprends que l’on puisse être choqué par certaines caricatures, mais je n’accepterai jamais que la violence puisse être justifiée. Nos libertés, nos droits, je crois que c’est notre vocation de les protéger ». Macron l’a dit dans une interview que Al Jazeera diffusera ce soir à 17 heures. Le président français fait référence aux parodies de Mahomet publiées par Charlie Hebdo qui ont outragé les musulmans et déchaîné les djihadistes.
Un troisième homme a entre-temps été arrêté par la police antiterroriste française pour l’attentat d’avant-hier à la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice. L’homme de 33 ans est lié au suspect arrêté hier soir et était présent lors de la fouille effectuée par les policiers. .
48 heures après l’attentat de Nice, les enquêteurs tentent de savoir si le Tunisien Brahim Aoussaoui, 21 ans, de Lampedusa, a reçu de l’aide.
Trois personnes sont actuellement en détention pour être interrogées : un premier homme, âgé de 47 ans, a été arrêté par des officiers dans la nuit de jeudi à dimanche après avoir été vu à côté de l’agresseur dans une vidéo de surveillance tournée la veille de l’attaque ; le deuxième arrêté est soupçonné d’avoir contacté le tueur mercredi tandis que le troisième, âgé de 33 ans, était présent lors de la perquisition au domicile du deuxième suspect. Les enquêteurs tentent de « clarifier quel rôle » il a joué.
Aoussaoui est resté en Italie pendant 20 jours en quarantaine, avant d’arriver en France et de perpétrer le massacre dans la basilique de Nice il y a deux jours : il a décapité une femme de 60 ans en prière, a tué le sacristain Vincent Loquès, 55 ans, père de deux enfants, qui tentait de la défendre, et une troisième femme de 44 ans, qui a été égorgée et est morte en demandant de l’aide dans un café près de l’église.
Le djihadiste se trouve actuellement au service de soins intensifs de l’hôpital Pasteur de Nice. Sérieusement, sa vie n’est pas en danger.
