Paris – L’Agence spatiale européenne (ESA), pour son premier recrutement d’astronautes en 11 ans, a souligné sa volonté d’une plus grande diversité.
L’équivalent européen de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) cherche à recruter davantage de femmes, ainsi que des personnes handicapées qui rêvent de voyager dans l’espace.
« Nous regardons vers la lune… et vers Mars. Nous avons besoin d’astronautes d’excellence pour l’avenir », a déclaré le PDG de l’ESA, Jan Worner. « Pour aller plus loin qu’avant, nous devons élargir notre vision plus loin qu’avant ».
Sur les 560 personnes qui sont allées dans l’espace, 65 seulement étaient des femmes. Parmi eux, 51 étaient des Américains. L’ESA a envoyé deux femmes dans l’espace – Claudie Haignere et Samantha Cristoforetti – et veut corriger ce déséquilibre.
L’ESA déclare que « le temps est venu » d’envoyer des personnes handicapées dans l’espace dans le cadre d’une initiative appelée Projet de faisabilité des parastronautes. Il indique que c’est la première fois qu’une agence spatiale permet aux personnes handicapées d’entrer dans l’espace.
« La représentation de toutes les parties de notre société est un aspect que nous prenons très au sérieux », a déclaré David Parker, le directeur de l’exploration humaine et robotique de l’agence. « La diversité à l’ESA ne devrait pas seulement se référer à l’âge, au milieu ou au sexe de nos astronautes, mais aussi peut-être à un handicap physique ».
